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Pose photo - photographies de Tony Le Bastard

2 août 2011

Pileus.fr

Voilà bien longtemps que ce blog n'a pas été mis à jour. La raison, la création d'un nouvau site internet dans lequel je rassemble toutes mes images:

accueil

On y retrouve notamment une rubrique "journal" qui reprend l'esprit de ce blog, avec en ce moment plusieurs articles sur un voyage récemment fait au coeur de la mythique Tornado Alley.

A bientôt.

Tony.

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10 octobre 2009

Dément ciel

Bonjour,

quelle soirée! Presque 10h d'orage sans interruption.

Tout commence vers 16h. Premiers échos sur le radar au large des îles Sanguinaires. Ni une ni deux, je prend leur direction.
Sur la route, je vois la ligne s'activer. Les premiers impacts. Je progresse lentement vers la pointe Nord du golfe d'Ajaccio, la circulation urbaine me ralentissant.
En chemin, j'aperçois 2 trombes lointaines (pas de photos malheureusement). Une fois sur place, elles ont disparu et l'orage se rapproche rapidement. Les éclairs commencent à se faire proche et la pluie arrive. Impossible de faire des photos. Après un bon petit déluge d'un quart d'heure et 2 impacts à 100 ou 200m, le calme revient. Pas pour longtemps.
Une puissante cellule est présente depuis le début d'après-midi loin vers l'Ouest. Elle se rapproche lentement mais sûrement. Sa direction laisse penser qu'elle va toucher le secteur de Piana, un peu plus au Nord. Avec Pierre (Alti), on décide de prendre cette direction. Il est 18h environ.
L'orage précédent s'attarde sur la montagne. La nuit tombe et le ciel s'illumine. Mais notre attention se concentre sur ce qui vient de la mer. Une fois en place, le spectacle peut commencer.
L'orage gagne rapidement. Les éclairs se font de plus en plus proches. Capo Rosso et sa tour génoise s'apprête à affronter les éléments:

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Le front de rafale est constamment illuminé. On peut très bien discerner sa présence au sol grâce au ride sur la mer. La fréquence des éclairs atteint voir dépasse 1/s.
Le vent se lève brutalement. Les rafales doivent atteindre 80 km/h. Il faut rentrer s'abriter. L'orage nous englouti. Pendant plusieurs dizaines de minutes, un festival d'éclairs, de pluie et de vent. Ambiance garantie.

Certaines illuminations à l'intérieur du nuage dépassent la seconde, et me laisse penser que des "spiders" se manifestent sous l'enclume. Une fois le gros de l'agitation passé, mes suspicions se confirment:

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D'immenses spiders parcourent tout le ciel. Certains d'entre eux partent de l'horizon Nord et finisse à l'horizon Sud, parcourant l'ensemble de l'enclume de la ligne orageuse. Je pense que les plus longs doivent parcourir 70 ou 80km. Démentiel!

L'orage s'évacue vers la montagne. Le calme semble revenir. Nous pensons que c'est la fin.
Petit coup d'oeil sur le radar tout de même pour en avoir le coeur net.
Et bien non. De petites cellules sont en train de naître au large. Rapidement les premiers éclairs apparaissent. Autre orage, autre ambiance:

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Les cellules se multiplient et finissent par se rapprocher. Vu depuis le balcon, le chef d'orchestre dans ses oeuvres:

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Rapidement la pluie revient et met un terme aux espoirs de clichés.
Fin de cette journée de folie. Il est 2h, et maintenant tant d'aller faire de beaux rêves...

Tony.

27 juin 2009

Saison 2009 ouverte !

Bonjour,

me voici de retour après plusieurs mois d'absence.
Je reviens avec quelques photos d'un orage intéressant qui a concerné la région d'Ajaccio dans la nuit du 22 au 23 juin.
Tout a commencé vers minuit. Une ligne orageuse est alors en formation à hauteur Scandola, environ 60km au Nord d'Ajaccio. Le flux étant orienté au Nord, ces orages menacent donc de gagner la cité impériale. Ni une ni deux, je file vers la presqu'île de la Parata.

Ce lieu est propice à l'observation, avec sa vue panoramique s'étendant de la ville d'Ajaccio au fond du golfe (à l'Est), à Capo di Feno (au Nord), en passant par toute la rive Sud du golfe et les îles Sanguinaires. Une fois la nuit tombée, l'agitation touristique laisse place à un calme enivrant, parfois inquiétant. Les capacités sensorielles sont dopées. Et quand vient l'orage, les conditions du dialogue sont optimales...

Sur place, j'observe la ligne orageuse pendant près d'une heure. Elle peine à progresser puis finit par mourir. Une demie heure s'écoule. Il est bientôt 2h du matin. Je commence à perdre espoir, range mon appareil photo, m'apprête à repartir, quand subitement un flash illumine le ciel, toujours en direction du Nord. Le ciel me demande de rester, à sa manière. Il va se passer quelque chose.
Dans les minutes qui suivent, tout s'accélère. Cette fois la ligne progresse vers moi. Alors que l'activité kéraunique semble se diriger vers l'intérieur, de menaçantes formations nuageuses prennent ma direction:

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Les éclairs sont aveuglants, les coups de tonnerre fracassants. La structure nuageuse indique la présence d'un front de rafales. Il faut donc s'attendre à du vent. Ca ne tarde pas. Le vent se lève. La tourmente nuageuse est au-dessus de moi désormais. Les premières gouttes commencent à tomber. C'est le moment que je choisis pour filer m'abriter dans ma voiture. Les lumières de la ville me laissent penser que le ciel est vraiment très tourmenté. Je décide de tourner le dos aux éclairs. Ce n'est pas dans mes habitudes, mais je sens que l'on veut me montrer quelque chose. Je braque l'appareil sur la tour, là où le ciel semble le plus agité, et prie pour obtenir un éclair suffisamment puissant pour éclairer la structure nuageuse. Bingo! Un éclair aveuglant tombe à peine 1km derrière moi. On se croirait en plein jour:

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La magie de la photographie. Voilà figé pour l'éternité un instant de quelques dixièmes de seconde. Tout va si vite que le cerveau n'a pas le temps de comprendre. Mais l'appareil est mon complice, mon traducteur, et me révèle les secrets du ciel.

Désormais, la pluie se fait intense, de bonnes rafales balancent la carcasse métallique qui me sert de refuge. Tout ceci complique la prise de vue, même à l'intérieur de la voiture. Le ciel se zèbre au-dessus de moi maintenant. Malgré tout, je parviens à saisir cet éclair inter-nuageux au-dessus de la tour:

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Le passage pluvieux était bref. La ligne orageuse se situe au milieu du golfe et s'apprête à engloutir la rive Sud. Je sors de mon abri et tente une nouvelle fois d'immortaliser l'activité inter-nuageuse:

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Lentement, l'orage file vers le Sud. Le calme est clairement revenu sur les Sanguinaires. Le ciel s'est désormais paré de ses plus belles paillettes:

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Tony.

19 mars 2009

A Gravona

Une photo sans prétention de la Gravona, bien vaillante en cette veille de printemps. L'utilisation d'un filtre gris neutre permet la réalisation de poses longues en pleine journée, permettant ainsi de donner du "mouvement" aux clichés. Un nouvel univers qui s'offre à moi avec l'acquisition de ce nouvel outil. A suivre...

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Tony.

12 mars 2009

D'hiver et variées

Depuis quelques semaines, les conditions météorologiques se sont améliorées, du moins si l'on se réfère à l'opinion générale. Parce que pour le fou de nuages (et manifestations associées) que je suis, on ne peut pas dire que ça soit l'extase. M'enfin bon, un peu de beau temps, il faut reconnaître que ce n'est pas désagréable non plus.

Malgré tout, il y a quand même eu quelques épisodes de neige depuis mon dernier message. L'un d'entre eux a déclenché une avalanche près du col de Verghio:

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8 février: Avalanche de plaque sur la pointe de Cricche.

Cette avalanche de plaque (pour plus de détails sur les avalanches: http://www.anena.org/) est partie de la pointe de Cricche, vers 2000m d'altitude. La plaque a probablement cédé sous le poids des chutes de neige qui sont venues se déposer dessus, ou bien est-ce la rupture de la corniche qui la surplombe qui a été le facteur déclenchant. Toujours est-il que ce n'est pas un randonneur qui l'a déclenchée, mais ça aurait très bien pu être le cas. La Corse n'est pas à l'abri de ce risque, loin s'en faut. Certes, le relief ne culmine qu'à 2700m, mais sa topographie est propice aux avalanches. Cette année, de nombreuses avalanches ont pu être observées. L'une d'entre elles a même emporté un skieur près du lac de Melo, skieur qui a eu la chance de s'en sortir vivant malgré une heure passée enseveli sous la neige.

L'enneigement est exceptionnel cette année sur l'île, avec des hauteurs de neige à haute altitude jamais observées depuis le début des mesures (1979). Pour exemple, la station de la Maniccia, vers 2350m dans le massif du Rotondo, relève plus de 4m de neige.

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11 février: Punta dell'Oriente.

La neige est même tombée jusque sur le littoral, sous forme de giboulées. L'occasion d'avoir de magnifiques ambiances aux Sanguinaires:

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11 février: Approche d'un orage de neige sur la presqu'île de la Parata.

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11 février: Ambiance dramatique sur les îles Sanguinaires.

Le calme est vite revenu, avec un ciel plus serein. L'occasion de faire des images plus "appaisantes":

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12 février: Spectre de lumière au-dessus de Mezzu Mare.

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23 février: Soleil couchant sur Capo Rosso.

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6 mars: Le Migliarello en feu.

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6 mars: La Lumière mise à nu.

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6 mars: Cirriformes.

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6 mars: Vestige forestier.

Tony.

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3 février 2009

Quand la réalité devient rêve

La réalité prend parfois des allures de rêve (oui oui, c'est encore possible). Ce moment passé là-haut, en pleine montagne, aurait pu être une des super-productions que mon cerveau se plaît à réaliser durant son activité nocturne. Je devrais plutôt dire CES momentS, tant ils sont nombreux. En effet, il y a celui où vous payez de votre sueur la montée au refuge, ce refuge qui vous fait bien comprendre que le voyage a un prix, celui de l'humilité. Il y a celui où les nuages se donnent en spectacle avec le soleil, projetant leurs ombres hésitantes sur les crêtes enneigées. Il y a celui où l'or blanc s'embrase, avant que la montagne ne plonge dans l'ombre et le froid. Il y a celui où votre imagination se perd dans les innombrables étoiles qui s'offrent à vos yeux. Il y a aussi celui où les premiers rayons de soleil viennent vous chauffer la peau. Et il y en a surtout beaucoup d'autres...

Les images ne sont probablement pas à la hauteur de la magie qui s'est offerte à nous au cours de cette ecapade au refuge du Ciuttulu. Perché là-haut, au fond de la vallée du Golo et aux pieds du surprenant Tafunatu et de la majestueuse Paglia Orba, il est de ces lieux où la réalité devient un rêve:

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Rides glacées sur les bords du Golo.

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En chemin vers le Tafunatu.

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Couleurs du soir.

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Ciel nocturne au-dessus du Tafunatu et du col des Maures.

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Premiers rayons sur les crêtes surplombant la vallée du Golo.

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Sculpture de neige près du refuge du Ciuttulu.

Tony.

11 décembre 2008

Ca ne s'arrête plus

Salut,

on n'en voit plus le bout. Voilà maintenant 6 semaines que les épisodes pluvieux, orageux, venteux et neigeux se succèdent sur la Corse. Les records pleuvent. Bastia va très probablement battre son record annuel de précipitations depuis l'ouverture de la station en 1947. Ajaccio pourrait très bien en faire de même. Et je ne parle pas des quantités de pluies diluviennes relevées en montagne. De nombreuses inondations ont eu lieu. Les sols sont saturés. On est bien loin du soleil radieux que l'on prête facilement à l'Ile de beauté. Mais c'est cela le climat méditerrannéen. On est dans l'extrême. Alors que pas la moindre goutte d'eau arrose l'île pendant près de 3 mois, un véritable déluge peut s'abattre par la suite avec toutes les conséquences que ça peut avoir.

La neige est également tombée en abondance en montagne. Une situation exceptionnelle pour la saison, comparable à celle des grands hivers bien neigeux observés sur l'île. Les hauteurs de neige dépassent parfois le mètre à 1500m, alors qu'au-dessus de 2000m, on approche voire dépasse les 2m.

Comme si la pluie et la neige ne suffisaient pas, le vent s'est aussi fait remarquer. Plusieurs tempêtes ont touché la région, provoquant de multiples dégâts dans les ports de l'île. Certaines plages ont disparu, le trait de côte a parfois été modifié.

Le ras-le-bol se fait de plus en plus sentir chez les gens. Mais pour un passionné de photo et de météo, il faut bien avouer qu'une telle situation apporte pas mal de matière. Voici donc mon regard sur ces colères du ciel, qui quand on y porte un certain regard, sont source d'une beauté extraordinaire (N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour la voir en plus grand):

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13 novembre: Acivité orageuse nocturne au large des Sanguinaires.

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18 novembre: Orage au large du golfe de Porto.

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22 novembre: Tempête sur la Parata et les Iles Sanguinaires.

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25 novembre: L'ancien fort de Vizzavona (1200m) sous la neige.

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26 novembre: Premières neiges de l'hiver au lac de Creno (1250m).

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26 novembre: Le lac de Creno sous la neige.

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30 novembre: Impact de foudre près des Iles Sanguinaires.

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1er décembre: Orage au large de la côte occidentale au soleil couchant.

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3 décembre: Paysage givré au col de Verghio (1463m).

Tony.

14 novembre 2008

Novembre orageux

Salut,

beaucoup d'agitation en Corse depuis le début du mois de novembre, et notamment dans la région d'Ajaccio. Les orages se sont succédés, apportant leur lot de pluie, de vent, de foudre. De quoi faire de bien belles photos orageuses en tous cas.

Voici donc une série de 12 photos, réalisées au cours de cette période (N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour agrandir):

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3 novembre: Un orage s'apprête à balayer le golfe d'Ajaccio. La structure nuageuse révèle un bel arcus associé à un front de rafale.

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3 novembre: Un orage sévit au large de Mezzu Mare (Iles Sanguinaires).

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3 novembre: Un orage faiblement électrique parade au large de la côte occidentale.

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3 novembre: Les cieux sont paisibles au-dessus de la tour de la Parata alors que l'orage gronde au large.

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5 novembre: Une celulle orageuse isolée concerne la rive sud du golfe d'Ajaccio.

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5 novembre: Faible activité électrique sous un orage présent sur la rive sud du golfe d'Ajaccio.

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12 novembre: Approche d'une ligne orageuse.

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12 novembre: Impact de foudre au large de Mezzu Mare.

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12 novembre: Déchaînement électrique au large de la Parata à l'approche d'une puissante ligne orageuse.

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12 novembre: Double impact proche de la tour de la Parata.

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12 novembre: Les cieux se déchaînent au-dessus de la tour de la Parata.

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13 novembre: Trombe au large du golfe de Porto.

Tony.

12 octobre 2008

Vrac(2)

Même si les derniers jours pourraient me faire mentir, l'automne est bien arrivé. C'est une période assez propice à la photo, avec de bien belles lumières. Voici, en vrac, quelques extraits des dernières semaines:

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21 septembre: Lumière irréelle à la tour de la Parata.

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22 septembre: Orage au large du golfe de Sagone.

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25 septembre: Arc-en-ciel enflammant la vallée de la Gravona.

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26 septembre: Après l'orage.

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4 octobre: Perles d'eau de Bastelica.

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4 octobre: Entre ombre et lumière.

Tony.

28 septembre 2008

Un cadeau tombé du ciel !

Salut,

C'est une nuit qui restera sûrement gravée dans ma mémoire.
Voilà que la Nature a décidé de m'offrir un bien joli cadeau pour mon 24e anniversaire.
Tout a commencé vers 22h, ce mercredi 24 septembre. Alors que je m'apprêtais à me coucher, un flash illumine mon appartement, immédiatement suivi par un puissant coup de tonnerre. Ni une ni deux, je file sur les hauteurs à proximité d'Ajaccio pour observer le spectacle. Un véritable déluge s'abbat sur la ville (20mm relevés à la station de Capo dell'Oro), avec de la grêle et de puissants coups de foudre. Malheureusement, le point de vue que je gagne n'est pas idéalement placé. J'avais misé sur un déplacement de la celulle orageuse vers l'Ouest, mais elle ne semble pas bouger. Je réalise tout de même quelques clichés, mais rien d'extraordinaire. Après quelques minutes la cellule perd en vigueur et bientôt les éclairs cessent. Malgré tout, je ne perds pas espoir et décide de filer vers la plage du Ricanto, au fond du golfe d'Ajaccio, pour mieux observer le déroulement des évènements. Sur la route, je constate (grâce à l'éclairement de la lune) que la cellule semble se régénérer par le Nord, à savoir dans ma direction. Mes impressions sont confortées alors que j'arrive à la plage et que l'activité électrique reprend. Je file au bord de l'eau, sors mon appareil, et là, le grand spectacle (toutes les images de ce message peuvent être agrandies en cliquant dessus):

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L'activité est dans un premier uniquement constituée d'éclairs intranuageux et internuageux. Mais soudain, un des éclairs internuageux finit sa course dans le ciel clair au-dessus de moi. Je me dis alors qu'il y a du potentiel pour obtenir des coups de foudre extranuageux. La confirmation arrive quelques secondes plus tard:

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En quelques minutes, deux coups de foudre extranuageux se produisent dans ma direction (photos ci-dessus). Ils sont suivis chacun d'un coup de tonnerre fracassant.

Le recul par rapport à la cellule et mon objectif grand angle me permettent de prendre l'orage dans sa globalité, avec ici deux coups de foudre jumeaux.

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La celulle finit par mourrir après une heure de grand spectacle. Je décide de rentrer chez moi.

Vers 1h du matin, l'activité reprend mais plutôt en montagne cette fois-ci. Je n'hésite pas et file immédiatement vers un point de vue dominant la vallée de la Gravona. Peu d'éclairs, mais je parviens tout de même à capturer cet éclair monstrueux:

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Cet éclair est particulièrement complexe. Il semble s'agir d'un éclair ascendant. 6 branches distinctes sont observables sur la droite et 4 ou 5 sur la gauche. Ce qui est surprenant avec celles de droite, c'est qu'elle ne semble pas provenir du même point. Le point de rencontre est peut-être caché par une montagne, mais ça me paraît tout de même bizarre. Toujours est-il que je pense qu'une telle complexité dans un unique éclair est assez rare. Le coup de tonnerre qui a suivi était à réveiller les morts. 2 déflagration quasi-simultanées ont eu lieu, faisant trembler la voiture et me donnant l'impression (vraie ou dûe à mon imagination?) d'un véritable souffle comme on peut en rencontrer lors d'explosions.

A bientôt.
Tony.

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